XVIII. – C. Pline salue son cher Arrius Antoninus.

Envoi d’une traduction.

Pourrais-je vous donner une meilleure preuve de ma vive admiration pour vos épigrammes grecques, que d’avoir essayé d’en imiter quelques-unes et de les traduire en latin ? Imitation qui gâte le modèle, hélas ! Il faut en accuser d’abord la médiocrité de mon talent, ensuite la pauvreté et plutôt, comme dit Lucrèce, « l’indigence de notre langue ». Si toutefois ces essais écrits en latin et de ma main ont à vos yeux quelque grâce, vous pouvez juger combien je trouve de charme aux productions qui viennent de vous et sont en langue grecque. Adieu.

Share on Twitter Share on Facebook