XXXII. – C. PLINE SALUE SON GRAND-PÈRE PAR ALLIANCE FABATUS.

Un affranchissement d’esclaves.

Je suis charmé que l’arrivée de mon cher Tiro vous ait fait plaisir ; mais je suis surtout ravi que la présence du proconsul ait fourni, comme vous me l’écrivez, l’occasion de faire un grand nombre d’affranchissements. Je désire en effet que notre patrie s’accroisse en toutes choses, mais principalement en citoyens. C’est pour une ville le plus solide rempart. Et je suis heureux aussi, sans que j’y mêle de la vanité, mais j’en suis heureux, que, ajoutez-vous, on nous ait comblés, vous et moi, de remerciements et d’éloges. Car, ainsi que le dit Xénophon, la louange est une délicieuse musique pour nos oreilles, surtout quand on croit la mériter. Adieu.

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