CHLOÉ. – Alexandre Dumas père avait-il du talent ? Je te demande cela parce qu’il m’amuse, tu sais !
DAPHNIS. – Donc il en avait. Son fils en pense le plus grand bien. Tu n’apprécies pas la littérature moderne ?
CHLOÉ. – Si, j’ai lu quelques-uns de tes livres préférés. Des fois, bon Dieu, que c’est intense ! Oh ! la ! la ! On y trouve aussi moins de répétitions, mais tes écrivains voient trop noir. »
DAPHNIS. – L’optique progresse. Son éducation faite, l’œil regarde au fond des choses, et toutes les choses, avec le temps, déposent.
CHLOÉ. – Dommage ! Je lis pour mon plaisir.
DAPHNIS. – Achève le vers : « et non pour mon supplice ! »
CHLOÉ. – Car, moi, je suis gaie, gaie !
DAPHNIS. – Marions-nous encore.
CHLOÉ. – Et je sens que jamais je ne m’habituerai à la tristesse.
DAPHNIS. – C’est qu’alors tu mourras jeune, bientôt.