Le fiacre s’arrêta. Les trois amis en descendirent des cannes hydrocéphales, si lourdes qu’ils les portaient à bras tendu, pour montrer leur force. Ils étaient bruyants, fiers de vivre, vêtus à la mode éternelle. Chacun avait une route nationale dans les cheveux.
Le premier dit : « Laissez donc, j’ai de la monnaie. »
Le second : « J’en veux faire. »
Le troisième : « Vous n’êtes pas chez vous, ici », et au cocher : « Je vous défends de prendre ! »
Longtemps ils cherchèrent, ouvrant avec lenteur, une à une, les poches de leurs bourses, et, tandis que le cocher les regardait, ils se regardaient obliquement.