1. LES PARENTS

Nous sommes tes Grands-Parents,

Les Grands !

Couverts des froides sueurs

De la lune et des verdures.

Nos vins secs avaient du cœur !

Au soleil sans imposture

Que faut-il à l’homme ? boire.

Moi. – Mourir aux fleuves barbares.

Nous sommes tes Grands-Parents

Des champs.

L’eau est au fond des osiers :

Vois le courant du fossé

Autour du château mouillé.

Descendons en nos celliers ;

Après, le cidre et le lait.

MOI. – Aller où boivent les vaches.

Nous sommes tes Grands-Parents ;

Tiens, prends

Les liqueurs dans nos armoires ;

Le Thé, le Café, si rares,

Frémissent dans les bouilloires.

– Vois les images, les fleurs.

Nous rentrons du cimetière.

MOI. – Ah ! tarir toutes les urnes !