C’eut été mon sincère désir, très aimable lecteur, que les Contes de mon Hôte te parvinssent complets. Mais, ayant envoyé quelques autres cahiers de manuscrit contenant la suite de ces agréables récits, je reçus de mon libraire l’avis sans façon qu’il n’aimait pas que des romans (c’est ainsi qu’il ose appeler ces histoires pleines de vérité !) s’étendissent au-delà de quatre volumes. Si je ne consentais pas à publier séparément les quatre premiers, il menaçait de rompre le marché.
Là-dessus, prenant en considération ses observations, et surtout les frais qu’il disait avoir déjà faits en papier et en impression, je décidai que ces quatre premiers volumes seraient les avant-coureurs ou les hérauts des Contes qui sont encore en ma possession, ne doutant pas qu’ils seront dévorés avidement, et que le reste sera bientôt demandé d’une voix unanime par le public connaisseur. Je suis, très estimable lecteur, avec tous les titres que tu voudras me donner,
JEDEDIAH CLEISHBOTHAM.
Gaudercleugh, 15 Novembre 1816
FIN DES PURITAINS D’ÉCOSSE