La neige

Que de fois, mon amour, auprès du feu qui tremble,

Pénétrés par les doux regrets du jour mourant,

Nous restâmes rêveurs à regarder ensemble

Les grands flocons de neige qui tombaient lentement...

Maintenant je suis seul, hélas! Le jour se pâme...

Et je souris (combien plus triste qu’autrefois!)

Aux doux regrets d’antan qui tombaient sur nos âmes

Comme les grands flocons de neige, sur les toits!

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