VI

Longtemps après, j’ai revu le grand Michu. Il n’avait pu continuer ses études. Il cultivait à son tour les quelques bouts de terre que son père lui avait laissés en mourant.

– J’aurais fait, m’a-t-il dit, un mauvais avocat ou un mauvais médecin, car j’avais la tête bien dure. Il vaut mieux que je sois un paysan. C’est mon affaire... N’importe, vous m’avez joliment lâché. Et moi qui justement adorais la morue et les haricots !

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