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Il y a peu de chose à dire contre les médecins ; ce n’est pas aux vivants à se plaindre d’eux ; cependant, ils ont bien aussi, par-ci, par-là, quelques petites manières de faire gagner de l’argent aux apothicaires. Remarquez qu’il y a tous les ans un spécifique en faveur : un temps ce fut le sagou, un autre le salep : on mangeait tout au salep ou au sagou. L’arrow-root a détrôné le sagou : mais vint, avec Walter Scott, le lichen d’Islande, puis les sangsues indigènes combinées avec l’eau de Seine ; enfin le bol purgatif, etc. ; et toujours ces bons remèdes coûtent plus cher quand ils sont en vogue ; et c’est, à bien prendre, comme ces réimpressions que font nos auteurs qui finissent par nous mettre entre les mains ce que nous connaissons. Voyez les résumés.

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