KYOKUSUI

(? – 1717)

En hiver, un à un,

soigneusement déjà bourgeonnent

les camélias.

Quoique morte

la tige du jonc

porte une fleur d’or.

Chut !… Ne bougeons plus.

Une luciole

s’est posée sur ma manche.

Errant la nuit,

je sors d’une forêt sombre.

Lueur rose du matin.

Mer grise.

Rives mauves du lointain.

Les mouettes.

D’abord sous l’eau glacée,

bientôt, elle surgit au soleil,

la fleur de lotus.

Soir d’été.

Poussière des chemins.

Feu doré d’herbes sèches.

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