OTSOUYOU (1675 – 1739)

Oh ! l’averse soudaine !

Chacun, au hasard,

abrite sa tête.

Rizière chaude sous le soleil.

De temps en temps, la grenouille chante

une chanson triste.

Impossible de dormir cette nuit.

Par la fenêtre entr’ouverte,

pénètre le parfum des pruniers.

Le coucou envolé,

quel autre oiseau

pourrait chanter maintenant ?

Aux feux de l’aurore,

comme une flamme, éveillez-moi,

fleurs de lotus.

À la fin tout n’est plus

qu’un squelette d’éventail,

quand souffle le vent d’automne .

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