Oh ! l’averse soudaine !
Chacun, au hasard,
abrite sa tête.
Rizière chaude sous le soleil.
De temps en temps, la grenouille chante
une chanson triste.
Impossible de dormir cette nuit.
Par la fenêtre entr’ouverte,
pénètre le parfum des pruniers.
Le coucou envolé,
quel autre oiseau
pourrait chanter maintenant ?
Aux feux de l’aurore,
comme une flamme, éveillez-moi,
fleurs de lotus.
À la fin tout n’est plus
qu’un squelette d’éventail,
quand souffle le vent d’automne .