FITTON, JARVIS, puis FLETCHER
Jarvis est assis sur une vieille caisse, à gauche, sans bouger, comme quelqu'un qui attend. Fitton est assis sur la table. La porte du fond s'ouvre livrant passage à Fletcher, qui porte une lampe de sûreté. Il s'arrête un moment, et regarde autour de lui, dans la demi-obscurité qui l'entoure.
JARVIS, d'un ton lent et morne. – C'est vous; Fletcher ! Qu'est-ce que vous venez faire ici ?
FLETCHER, même intonation. – Je suis envoyé par le patron. Nous avons à travailler, ce soir.
JARVIS. – Oui. J'ai reçu une dépêche de Bassik qui me prévient.
Un temps.
FITTON. – La dernière fois que la Chambre du Sommeil a servi, pour qui était-ce ?
JARVIS. – Je ne sais pas le nom. C'est un homme qui est venu un soir avec Bassik, un négociant étranger avec lequel il avait voyagé en chemin de fer.
FITTON. – Et aujourd'hui, pour qui opérons-nous ?
FLETCHER. – Bassik ne me l'a pas dit.
JARVIS. – Quand le client sera là, nous le verrons bien !