III.

Il est mort, la dernière automne ;

C’est au printemps qu’il était né.

Les médecins l’ont condamné

Comme trop pur, trop monotone :

Mon cœur leur avait pardonné…

Je ne sais plus s’il leur pardonne.

Miserere !

Ah ! je le crains bien, ma colombe,

O mon beau trésor adoré,

Trop tôt nous avons fait sa tombe,

Trop tôt nous l’avons enterré.

Miserere !