XXIII.

Que cette terre est étrange et d’aspects mobiles ! En ce moment, un nuage épais vint obscurcir l’image de Ruliel, le soleil blanc, et bien que ne pouvant masquer complètement l’éclat de son disque, visible encore à travers cet amas de grises vapeurs comme une lune brillante dans la nuit d’un beau ciel, il avait néanmoins absorbé ses rayons et sa lumière pénétrante.

Dans d’autres points de l’espace, les soleils rouge et bleu, dont les rayons traversaient des pans dégagés de nuages, nuançaient certaines parties du paysage et couvraient d’une teinte violette ardente les montagnes de l’horizon.

Mais le nuage passa sur le front de Ruliel, et les lumières colorées virent bientôt leurs tons pâlir et s’effacer.

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