IV.

De la terre de Star la race détrônée

À périr dans l’éther se croyait condamnée…

Solitude et silence !… Et rien, rien autour d’eux

Que l’incommensurable et l’infini des cieux !

Abîmés dans les flots d’une froide lumière,

Les derniers des Stariens, pour leur tombe dernière,

Allaient avoir le vide et l’espace éternel.

L’homme allait finir là !

Cependant, Ramzuel

Aperçoit, s’élevant dans les bas-fonds du ciel,

Un astre chatoyant

Ô bonheur ! ô vertige !

La planète s’avance et vers eux se dirige…

Bientôt, de la raison invoquant le calcul,

Dans cet astre sauveur il reconnaît Tassul,

Qui, terminant pour eux sa course circulaire,

Venait lui-même offrir sa terre hospitalière.

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