De la terre de Star la race détrônée
À périr dans l’éther se croyait condamnée…
Solitude et silence !… Et rien, rien autour d’eux
Que l’incommensurable et l’infini des cieux !
Abîmés dans les flots d’une froide lumière,
Les derniers des Stariens, pour leur tombe dernière,
Allaient avoir le vide et l’espace éternel.
L’homme allait finir là !
Cependant, Ramzuel
Aperçoit, s’élevant dans les bas-fonds du ciel,
Un astre chatoyant
Ô bonheur ! ô vertige !
La planète s’avance et vers eux se dirige…
Bientôt, de la raison invoquant le calcul,
Dans cet astre sauveur il reconnaît Tassul,
Qui, terminant pour eux sa course circulaire,
Venait lui-même offrir sa terre hospitalière.