II.

HYMNE DE SÉELEVELT.

Dans les champs de Tassul couverts des moissons blanches

Du grave hermaphrodite, ô Starien, souvent,

Quand mille oiseaux brillants font chatoyer les branches,

Ton regard dans l’espace erre et cherche en rêvant.

Notre terre patrie est plus riche et plus vaste ;

Star sourit à de plus beaux cieux.

Là-haut, notre bonheur attend, fidèle et chaste,

Sur le berceau de nos aïeux.

Cours à ces bois fleuris, que Lessur t’abandonne,

Écouter les concerts d’un peuple d’inspirés.

Ces lieux sont parfumés ; un doux fluide y donne

Des jets de volupté pour tes sens enivrés.

Mais la terre patrie est plus riche et plus vaste ;

Star sourit à de plus beaux cieux.

Là-haut notre bonheur attend, fidèle et chaste,

Sur le berceau de nos aïeux.

Dans la nuit de Radar, qu’un voyageur explore

Ses morts, ses feux follets et ses hommes d’airain ;

Ou qu’emporté plus loin vers la Terre incolore

Il sonde les secrets d’un monde cristallin !

Va ! la terre patrie est plus riche et plus vaste ;

Star sourit à de plus beaux cieux.

Là-haut, notre bonheur attend, fidèle et chaste,

Sur le berceau de nos aïeux.

Share on Twitter Share on Facebook