HYMNE DE SÉELEVELT.
Dans les champs de Tassul couverts des moissons blanches
Du grave hermaphrodite, ô Starien, souvent,
Quand mille oiseaux brillants font chatoyer les branches,
Ton regard dans l’espace erre et cherche en rêvant.
Notre terre patrie est plus riche et plus vaste ;
Star sourit à de plus beaux cieux.
Là-haut, notre bonheur attend, fidèle et chaste,
Sur le berceau de nos aïeux.
Cours à ces bois fleuris, que Lessur t’abandonne,
Écouter les concerts d’un peuple d’inspirés.
Ces lieux sont parfumés ; un doux fluide y donne
Des jets de volupté pour tes sens enivrés.
Mais la terre patrie est plus riche et plus vaste ;
Star sourit à de plus beaux cieux.
Là-haut notre bonheur attend, fidèle et chaste,
Sur le berceau de nos aïeux.
Dans la nuit de Radar, qu’un voyageur explore
Ses morts, ses feux follets et ses hommes d’airain ;
Ou qu’emporté plus loin vers la Terre incolore
Il sonde les secrets d’un monde cristallin !
Va ! la terre patrie est plus riche et plus vaste ;
Star sourit à de plus beaux cieux.
Là-haut, notre bonheur attend, fidèle et chaste,
Sur le berceau de nos aïeux.