7. À Mars.

Mars puissant, qui sous ton poids fais plier un char, toi dont la tête est armée d’un casque d’or et le bras d’un bouclier : dieu magnanime au bras vigoureux, sauveur des cités, divinité cuirassée d’airain, rempart de l’Olympe, père de la victoire dans une guerre équitable, soutien de Thémis, terreur de tes ennemis, chef des hommes vertueux, roi de la force, qui roules dans les airs un cercle lumineux au milieu des sept planètes, où t’enlèvent sans cesse d’ardents coursiers au-dessus du troisième orbite, exauce mes voeux, ami des héros, source d’une jeunesse audacieuse. Répands sur ma vie du haut des airs, et la douce clarté et la force martiale ; que je puisse éloigner de ma tête l’amère douleur, réprimer par ma prudence l’impétuosité trompeuse de mon âme, et retenir la fougue de mon courage qui me pousse à la guerre cruelle ; accorde-moi, dieu fortuné, de vivre sous des lois pacifiques en évitant l’impétuosité des guerriers et la mort violente.

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