À Madame Martin.

21 mai 1817.

Madame,

Vous nous permettrez de vous rappeler que nous sommes sans argent depuis le 1er. Comme nos besoins sont toujours les mêmes, nous avons été contraints d’emprunter. Nous vous prions en conséquence de nous faire passer les 6 francs qui nous reviennent, savoir : 3 francs pour le 1er mai et 3 francs pour le 15, de nous envoyer un perruquier et de parler à Mme Dejarrier pour nos chaussures et les chapeaux.

Daignez, madame, agréer l’assurance des sentiments d’estime et d’affection que vous méritez de notre part.

Vos très humbles et très obéissants serviteurs,

V. Victor, E. Hugo.

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