Monsieur le Proviseur du Collège Bourbon, à Paris.

[Timbre postal : mars 1830.]

Monsieur le Proviseur,

J’ai été vivement touché de la bonté que MM. les élèves du Collège Bourbon ont eue de demander à la Comédie-Française une représentation du drame d’Hernani. Rien ne pouvait plus me flatter que cette marque de sympathie de la jeunesse pour laquelle je travaille et à laquelle j’appartiens. J’en éprouve une véritable reconnaissance, et je vous prie. Monsieur le Proviseur, de vouloir bien en être l’interprète près de messieurs les élèves du Collège Bourbon. Je vous serai personnellement obligé si vous avez la bonté de leur transmettre mes sincères et vifs remerciements.

J’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération, Monsieur le Proviseur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,

Vor Hugo.

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