À Victor Pavie.

[Novembre 1844.]

Hélas ! quel triste écho votre cœur éveille dans le mien ! Vous en êtes, comme moi, à la grande douleur de la vie. Voir sa fleur tomber, voir mourir son avenir, voir son espérance se transformer en désespoir ! Hélas ! c’est ce que je n’eusse souhaité à aucun de mes pires ennemis ! Pourquoi la providence envoie-t-elle cette angoisse à l’un de mes plus chers et de mes meilleurs amis ?... Répétons ce grand mot : Ailleurs !

Mettez-moi aux pieds de la pauvre mère.

V.

Inédite. Marie Tudor. Deuxième journée. À la reprise de ce drame, en 1844 , à l’Odéon, on supprima la scène finale du 2e acte, où L’arrivée du bourreau avait soulevé de violentes critiques à la création, en 1833. Harel et Mlle George demandèrent le maintien des mots qui « sans être précisément sublimes comme tant d’autres du drame, sont dramatiques, à effet, et entr’ouvrent à merveille l’acte suivant ». (Lettre de Harel.) M. Bouchet jouait Gilbert. Collection Louis Barthou.

Voici ce vers publié en 1819 dans une plaquette intitulée : Le télégraphe :

Et s’il fut plus d’un Brune, il est un Macdonald.

Le télégraphe n’a été inséré qu’en 1912 dans l’Appendice des Odes et Ballades. Édition de l’Imprimerie Nationale. La princesse Mestscherski était connue surtout comme traductrice d’ouvrages d’exégèse en langue russe. Le prince Elim Mestscherski, poète, auteur des Roses noires, venait de mourir. Mort d’un jeune enfant de Victor Pavie, Élisabeth Pavie.

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