À Madame la princesse Mestscherski.

Paris, le 11 novembre 1844.

On ne console pas une mère, madame, on pleure avec elle. Quelles paroles ajouter à tout ce qui se passe dans l’âme d’une mère tendre et sublime comme vous ?

C’était un beau talent parmi les hommes ; c’est une âme radieuse dans le ciel. Il avait tout reçu de la providence ; rien ne lui avait été refusé. Il était en toute chose digne d’envie et de tendresse ; c’était une nature d’exception, Dieu avait dérangé, pour nous le donner, l’ordre habituel des choses ; il l’a dérangé aussi pour nous l’enlever. Que sa volonté soit faite ! mais, hélas ! les cœurs des mères sont brisés.

Accueillez, madame la princesse, ma profonde douleur.

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