[À Paul Meurice].

Je ne vous connais pas, monsieur, mais je vous admire. Trouvez bon que je vous le dise. Trouvez bon que je vous félicite de tant de talent, de tant de courage, de tant d’esprit, de tant de style. Vous êtes certainement, qui que vous soyez, un des plus fermes et un des plus nobles esprits de ce temps. Vous avez raison de parler comme si vous étiez l’avenir. Vous ne l’êtes pas, mais vous l’avez.

Je vous remercie, c’est mon dernier mot, et je vous serre la main.

Victor Hugo.

14 février [1846].

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