À Lamartine.

Cher et illustre ami,

J’étais allé vous saluer sur la place publique pendant que vous veniez chez moi me serrer la main.

Ce serrement de main, je vous l’envoie.

Vous faites de grandes choses. L’abolition de la peine de mort, cette haute leçon donnée par une république née hier aux vieilles monarchies séculaires, est un fait sublime. Je bats des mains et j’applaudis du fond du cœur.

Vous avez le génie du poëte, le génie de l’écrivain, le génie de l’orateur, la sagesse et le courage. Vous êtes un grand homme.

Je vous admire et je vous aime.

Dimanche soir.

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