À M. Trouvé-Chauvel.

23 septembre 1848.

Monsieur le préfet et cher collègue, il y a dans vos bureaux, dans votre cabinet même, un jeune écrivain de talent et d’avenir, auquel je prends un intérêt profond et presque paternel, c’est M. Alfred Asseline. Au moment où un mouvement se fait dans votre cabinet, je serais heureux que M. Alfred Asseline fût distingué par vous et obtînt un avancement qu’il mérite par son zèle, sa capacité et ses bons services, et qu’il justifierait par son dévouement.

J’ajoute que je me considérerais comme personnellement obligé par ce que vous jugeriez à propos de faire pour M. Asseline, car il existe un lien de parenté entre son honorable famille et celle de ma femme.

Permettez-moi, monsieur le préfet et cher collègue, d’espérer quelque succès pour mon jeune recommandé, et recevez, je vous prie, la nouvelle et cordiale assurance de ma haute considération.

Victor Hugo.

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