À Brofferio.

Paris, 8 février 1850.

Vous avez voulu que le parlement d’Italie fît écho à l’Assemblée de France. Du haut de cette tribune de Turin, qui est l’espoir de la liberté et de l’indépendance italiennes, vous m’avez adressé de nobles et éloquentes paroles. Votre voix a été au fond de mon cœur. J’ai besoin de vous le dire. L’Italie peut compter sur moi comme elle compte sur vous. Je me regarde comme le plus humble de ses fils, et je viens serrer la main à vous, qui êtes l’un des plus glorieux.

Ayez foi dans la France ; la France et l’Italie ont un passé commun : la gloire, et un avenir commun : la liberté !

Recevez, monsieur, l’assurance de ma haute et fraternelle considération.

Victor Hugo.

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