À Auguste Vacquerie.

Je commence par vous serrer la main, en attendant ce soir, pour votre beau et ardent article d’hier soir.

Soyez assez bon pour dire aujourd’hui que j’ai dédaigné de répondre à Falloux, vous en trouverez et vous en direz les raisons mieux que moi. Je vous demande ces deux lignes.

Et puis, il serait bon de dire en outre que j’ai rendu au débat sa signification, que le profond mouvement de l’Assemblée aujourd’hui l’a prouvé. J’ai mis le vrai et le faux aux prises.

En outre, quel spectacle instructif tout à l’heure ! Tumulte du côté de l’ordre. Calme profond du côté du désordre.

L’indigne violation du règlement dans ma personne (à propos de Ney. Refus de parole) et ma protestation en un mot. Je ne vous recommande pas tout cela. Vous savez tout et vous dites tout.

17 juillet 1851.

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