À Paul Meurice.

Bruxelles, dimanche 11 [janvier 1852].

Cher ami, ma femme déjà vous a dit combien votre lettre m’avait charmé et combien je vous remerciais des détails sur le 2 décembre. Envoyez-moi toujours tout ce que vous pourrez recueillir. Je vais faire un livre rude et curieux, qui commencera par les faits et qui conclura par les idées. Jamais plus belle occasion, ni plus riche sujet. Je traiterai le Bonaparte comme il convient. Je me charge de l’avenir historique de ce drôle. Je le conduirai à la postérité par l’oreille.

Dites à Auguste et à mes fils qu’ils auront par la prochaine toutes les réponses que je leur veux faire, mettez-moi aux pieds de votre noble femme, et prenez pour vous un bon serrement de main.

V.

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