À T. M. Duché.

24, York Place. London.
Jersey, 12 septembre [1854].

Merci, mon cher et excellent collègue. Votre adhésion si cordiale me touche vivement. Je ne suis rien qu’un combattant, mais la grande cause fait grand le combat. Que Dieu nous aide et que le peuple se réveille, nous vaincrons.

Quant à moi, je n’ai jamais eu plus de foi et plus d’espoir. La proscription et l’exil ne sont que des veilles à travers les guerres. Je vois distinctement le triomphe de la république, de la démocratie et de la civilisation.

Je vous serre fraternellement la main.

Victor Hugo.

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