À Noël Parfait.

Marine-Terrace, 9 8bre [1855].

Vous avez raison d’avoir des remords ; je suis charmé que le moignon vous ; mais soyez tranquille, il ne sera pas perdu ; je le placerai ailleurs. Vous m’avez envoyé deux feuilles inutiles ; 1° celle dont je vous avais envoyé le bon à tirer, 2° deux fois la même (mistake, sans doute). Je ne vous en renvoie donc qu’une, étant clément, car sachez que maintenant, et depuis très longtemps déjà, quelles que soient vos et mes précautions, je paie vingt-cinq sous par feuille ; c’est donc cinquante sous que vous m’avez extirpés au profit de Léopold et de Victoria ; j’ai la générosité de vous les épargner et de ne pas les faire retomber par la poste sur votre tête coupable. Bénissez-moi. — Voici un mot pour Hetzel qui ne me dit pas s’il est toujours à Spa. Je lui recommande de ne faire actuellement aucune insertion. Ce serait prématuré, et plus nuisible qu’utile. — Mettez donc des — où j’en mets. Est-ce que les imprimeurs belges ont des préjugés contre les — ? c’est pourtant un signe nécessaire, et sans lequel la ponctuation est incomplète. — Avez-vous besoin de copie ? — Je vous envoie une petite pièce Aux Anges qui nom voient, à intercaler dans le sixième livre après la pièce XI ; cette pièce Aux Anges etc., doit donc prendre le chiffre XII, et les chiffres suivants doivent se modifier en conséquence. — Paul Meurice est venu chez moi trois semaines ; il repart aujourd’hui. Ah çà, est-ce que vous ne finirez pas par venir nous voir, vous aussi ? Quel bonheur de vous serrer la main et de vous présenter à mon océan ! Tuus — ex imo.

Faites attention au le p. 100.

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