À Noël Parfait.

Hauteville House, 1er janvier 1856.

Cher Parfait, déchirez, broyez, brûlez les deux affreux bonshommes que ma dernière ou avant-dernière lettre vous a apportés. Voici un vrai portrait pour mon collègue Fleury et pour vous un petit dessin, souvenir de mes voyages, du temps où j’avais le droit d’aller et venir sous le ciel. — Plus le bon à tirer du reste, sauf la préface (à recomposer), le titre et la couverture.

Tout le monde m’écrit excepté H. Où en est-on de l’affaire publication à Paris ? Aura-t-elle lieu ? Recommandez bien qu’on ne commence pas l’impression avant de m’avoir averti, car j’ai l’erratum à envoyer. Il n’est pas encore fini.

J’admire Pascal D.. Avant, oui, c’eût été une réclame. C’est complaisance de louer un livre que le public n’a pas dans les mains. — Après, c’est un article. — Tenez bon, cher coopérateur, car il faut que cet article soit fait par vous. Qui est plus intelligent ? Qui est plus spirituel ? Qui est meilleur ?

J’embrasse Mme Parfait sur votre joue. Mettez mes vœux et mes hommages et mes remerciements à ses pieds.

Share on Twitter Share on Facebook