À Paul Meurice.


17 mai [1856].

Merci de cette douce page qui m’arrive et où tout est bon, les conseils du publicateur (car c’est vous) et l’applaudissement de l’ami. Je vous ai écrit le 9, je vous ai écrit le 13 (par Mme David d’Angers). Ces lettres en contenaient d’autres (P. Mantz, Barillot, etc., etc.). Vous sont-elles parvenues ? Vous en trouverez quatre sous ce pli (Pelletan, Larrieu, Pichat, Paillard de Villeneuve). Ce livre fait un certain effet ; en même temps que votre lettre qui contient celle de Michelet, m’arrivent une lettre de Mazzini et une lettre d’Enfantin. Vous qui avez la vision historique, l’intuition philosophique et le coup d’œil politique, vous êtes comme le trait d’union de ces trois esprits. — Remerciez Michelet de ma part. J’attends son livre bien impatiemment. Je suis heureux du succès d’Auguste. Et comme j’attends le vôtre, celui qui éclôt sous votre plume en ce moment ! La maison est achetée. Me voici proscrit français et landlord anglais. Vous voilà donc propriétaire au moins d’une chambre. Pardon pour ce voici et ce voilà. Je vous embrasse, c’est plus tôt fait que de rayer.

Pressez Pagnerre et Lévy pour la mise en vente.

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