À Alexandre Dumas.

Hauteville-House, 8 mars 1857.

Cher Dumas,

Les journaux belges m’apportent, avec tous les commentaires glorieux que vous méritez, la lettre que vous venez d’écrire au directeur du Théâtre-Français.

Les grands cœurs sont comme les grands astres. Ils ont leur lumière et leur chaleur en eux ; vous n’avez donc pas besoin de louanges, vous n’avez donc pas même besoin de remerciements ; mais j’ai besoin de vous dire, moi, que je vous aime tous les jours davantage, non seulement parce que vous êtes un des éblouissements de mon siècle, mais aussi parce que vous êtes une de ses consolations.

Je vous remercie.

Mais venez donc ici, vous me l’avez promis, vous savez. Venez-y chercher le serrement de main de tous ceux qui m’entourent et qui ne se presseront pas moins fidèlement autour de vous qu’autour de moi.

Votre frère.

V. H.

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