À Paul Meurice.

8 mars [1856].

Je glisse ce mot dans la lettre de Toto. — Vous avez lu la noble lettre de Dumas. Voudrez-vous mettre ces deux pages sous enveloppe à son adresse et les lui faire tenir ? — Voici Auguste avec nous, et nous parlons de vous, ce qui fait attendre un peu plus patiemment le moment souhaité où vous arriverez dans la masure. Je bâtis toujours ; je suis en proie au flegme déguisé en maçon et à la lymphe masquée en charpentier. Aussi ma maison avance-t-elle comme celle d’un escargot. Cette sage lenteur me ruine par-dessus le marché. — À propos de ruine, j’ai donné à Toto, sous la forme de 70 fr., les 62 fr. 50 de la Revue de Paris. Soyez assez bon pour prendre ces dits 61 fr. 50 en commencement de remboursement.

À vous. À jamais.

Félicitez mon cher Louis Boulanger de son frontispice, qui est bien beau, quoique la photographie soit incomplète. Votre portrait par Nadar et le soleil est admirable. Remerciez Nadar auquel j’enverrai l’autographe (c’est ainsi que ça s’appelle) qu’il désire pour son album. Quel parti Crémieux prend-il sur l’appel ? Je suis toujours d’avis (— et Auguste aussi — ) d’en rester là.

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