Notes

Inédite. Drame de Paul Meurice représenté le 10 mars 1859, à l’Ambigu-Comique. Ernest Lefèvre. Bibliothèque Nationale. Inédite. « … Plus 100 francs que je vous prie de verser à nouveau pour moi dans la Caisse ; c’est la dîme du Maître d’Ecole. » (Lettre de Paul Meurice, 13 mars 1859.) Bibliothèque Nationale. Réponse à la lettre d’Hetzel (15 mars 1859) réclamant le manuscrit très vivement et très promptement. La guerre de l’Italie contre l’Autriche était imminente. « En juin on se battra. Le moment est bon et l’avenir est douteux. Donc, saisissons le moment. » Collection Jules Hetzel. La Légende des Siècles. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. L. Vitet, directeur de l’Académie en 1859, reçut Victor de Laprade qui succédait à Alfred de Musset. Dans le tableau qu’il fit de la poésie à l’époque où Alfred de Musset se fit connaître, Victor de Laprade évoqua Lamartine et lui attribua, à lui seul, la direction du mouvement littéraire et de la poésie rénovée. L. Vitet, dans sa réponse, rectifia cette appréciation et, sans le nommer, chose impossible alors en pleine Académie, associe Victor Hugo à Lamartine : « ... Deux hommes résumaient à eux seuls les deux nouveautés principales dont alors on était épris, le charme indéfinissable du spiritualisme rêveur, l’attrait presque physique du rythme et du coloris. Vous avez mis tout à l’heure sur l’une de ces deux figures une auréole que pour ma part je serais loin de trouver trop brillante, n’était ce sentiment involontaire qui nous porte au secours des absents... C’étaient deux puissances égales, deux monarques, chacun avait sa cour, et, pendant près de dix années, unis contre l’ennemi commun, ils avaient régné l’un et l’autre, en possession paisible du public qu’ils se partageaient ». — Réponse au discours de réception de Victor de Laprade. Collection de M me Aubry-Vitet. Publiée en partie dans La Légende des Siècles. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Collection Jules Hetzel. Bibliothèque Nationale.Revue hebdomadaire. Juin 1935. Inédite. Bibliothèque Nationale.

Le Lion d’Androclès :

Le noir gouffre cloaque au fond, ouvrait son arche
Où croulait Rome entière.

Le Temps, 30 juin 1903. Jules Simon, de son nom Jules Suisse, nous donne de lui-même un curieux tableau de son activité ; nous nous contenterons d’ajouter quelques dates :
« J’ai fait beaucoup de livres ; je rougis de dire que j’ai publié plus de trente volumes. J’ai écrit dans beaucoup de journaux et de revues. On ferait plus de cent volumes avec les articles que j’ai publiés de tous les côtés ; je ne conseillerais à personne de les lire. J’ai été professeur à l’École Normale (1833), à la Sorbonne (1836) ; j’ai représenté successivement quatre départements (les Côtes-du-Nord, 1848 ; 8e circonscription de la Seine, 1863 ; la Gironde, 1869 ; la Marne, 1871) ; j’ai été conseiller d’État (1849), ministre (Instruction publique, 1870-1873) ; je suis sénateur (1875) ; j’ai fondé deux revues (la Liberté de penser, 1847, le Musée des Familles) ; je fais partie de beaucoup d’académies et d’une quantité d’associations presque innombrable. J’étais, au Corps législatif, un des députés les plus verbeux, et je trouvais le moyen, tout en occupant fréquemment la tribune, de faire des discours au dehors. Il n’y a pas un bourg de l’Hérault, de la Gironde, des Côtes-du-Nord, de la Marne où je n’aie péroré ; il n’y a pas une salle à Paris où je n’aie prononcé des discours ; les théâtres, les cirques, les ateliers, les greniers, les salles de mairie, les amphithéâtres de toutes les écoles, les palais les plus splendides, les bouges les plus misérables ont retenti de ma voix, qui n’est pas, tant s’en faut, une voix de tonnerre. » (Premières années.)
Jules Simon brisa volontairement sa carrière en refusant, après le coup d’État, le serment exigé par l’empereur et que devaient prêter les professeurs.
Collationnée sur l’original relié dans un exemplaire des Misérables, tome I, Bibliothèque Nationale, réserve. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Erreur de date, il faut lire : samedi 6 août. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Déclaration (à propos de l’amnistie). — Actes et Paroles. Pendant l’exil. Archives de M me Lauth-Sand. Inédite. Collection Jules Hetzel. Inédite. La Légende des Siècles. Plein ciel. Bibliothèque Nationale. Publiée en partie dans La Légende des Siècles. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Inédite.

La rose de l’Infante :

Tant il se confondait aux yeux troubles des hommes.

Le régiment du baron Madruce. Les pauvres gens. Victor Meunier, journaliste politique et scientifique. Bibliothèque Nationale. Inédite. Le parricide. Éviradnus. Bibliothèque Nationale. Lettre publiée en partie dans La Légende des Siècles. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Collection Jules Hetzel. Le Temps, 30 juin 1903. Collection Jules Hetzel. — Publiée en partie dans La Légende des Siècles. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. L’Artiste, 19 mars 1859. C’était là la dissidence principale ; l’étude de Baudelaire sur Théophile Gautier est surtout prétexte à développer ses théories sur l’art : il nie absolument la mission humanitaire du poëte et n’admet que le beau dans l’art. Cette lettre fut insérée en tête de l’étude sur Théophile Gautier. Inédite. Taxile Delord, journaliste, rédacteur en chef du Sémaphore de Marseille, collabora au Charivari, puis au Siècle, et publia l’Histoire du second Empire. Paul Chenay, graveur de talent, avait épousé Julie Foucher, sœur de Mme Victor Hugo. Titre primitif des Funérailles de l’Honneur. bibliothèque Nationale. Mémoires et comptes rendus de la Société scientifique et littéraire d’Alain, 1879. Inédite. Cette Revue n’étant pas nommée, nous n’avons pu nous y reporter. On a lu la réponse à la lettre d’Hugelmann, p. 3, à la date du 27 mars 1849 ; nous la citions d’après le Journal de Bordeaux, 1er juillet 1863. Mais nous voyons, par cette lettre à Vacquerie, que le Journal de Bordeaux ne faisait que reproduire la Revue d’octobre 1859. — Sur la marge supérieure du Journal de Bordeaux, Victor Hugo a écrit cette note :
À conserver : Ma lettre à M. Hugelmann au sujet de la détestable insurrection de juin. Plus ses étranges commentaires et le change qu’il cherche à donner. Plus son incroyable récit de mes paroles à Bruxelles.
La lettre de Victor Hugo fait partie d’un article de Hugelmann qui, après avoir contribué au mouvement révolutionnaire, s’était rallié à l’empire et dès lors, en 1863, présentait la lettre de Victor Hugo et l’entretien qu’il avait eu avec lui à Bruxelles sous un jour favorable à ses nouvelles idées. Dans un second article du même Hugelmann (Journal de Bordeaux, 3 juillet 1863) l’auteur cite une lettre de Lamennais, datée du 30 avril 1851, et dénaturée par les commentaires qui l’accompagnent ; Victor Hugo écrit en note :
À conserver : Lettre de Lamennais interprétée dans le même sens que la mienne et avec la même bonne foi. (Journaux annotés.)
Ces journaux annotés par Victor Hugo forment trois volumes reliés qui sont à la Bibliothèque Nationale, département des Manuscrits.
Bibliothèque Nationale. Essais sur le génie de Pindare. Dans sa lettre du 10 novembre, Mlle Bertin regrettait que Victor Hugo ne revînt pas en France : « Vous êtes meilleur juge que tous de ce que vous sacrifiez, et de ce à quoi vous le sacrifiez ». Lettre aux Bertins. La princesse de Solms, petite-fille de Lucien Bonaparte ; Napoléon III refusa de la reconnaître comme étant de la famille Bonaparte, elle quitta la France après le coup d’État ; elle y rentra en 1853, fit de l’opposition et fut expulsée ; elle se réfugia en Italie, rentra en France après l’annexion de la Savoie. Veuve du prince de Solms, elle épousa le comte Rattazzi, puis Luis de Rute en 1877. Elle écrivit plusieurs romans, quelques poèmes, des études sur l’Espagne et le Portugal, collabora au Constitutionnel et au Pays sous le pseudonyme : Baron Stock, et fut en dernier lieu directrice de la Revue Internationale, 1898. Collationnée sur le fac-simile donné dans la Nouvelle Revue Internationale, 1898. Inédite. Novembre 1859. Communiquée par la fille de Nefftzer. John Brown fut le chef de l’insurrection du 16 octobre 1859 aux États-Unis ; il réclamait l’abolition de l’esclavage. L’insurrection échoua. John Brown fut condamné à mort le 1er novembre ; un sursis fut demandé et un faux bruit le dit accordé. Victor Hugo écrivit en hâte une lettre : Aux États Unis d’Amérique reproduite dans les journaux puis insérée plus tard dans Actes et Paroles. Pendant l’exil. Mlle Page venait de créer le rôle de Mme de Pompadour dans Fanfan la Tulipe. Bibliothèque Nationale. Cette lettre diffère un peu de celle publiée dans la Correspondance, en 1898 ; nous en avons trouvé le texte dans un brouillon conservé dans les archives de la famille de Victor Hugo. On venait de jouer de Dumas fils, au théâtre du Gymnase, Le Père Prodigue, le 30 novembre 1859. Poésies complètes. Le manuscrit autographe, mars-avril 1926. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. — Clément Caraguel, journaliste et critique théâtral au Charivari, publia plusieurs volumes et nouvelles. Le Charivari, 11 décembre 1859. Communiquée par M. J.-B. Barrère, petit-neveu de Clément Caraguel. Archives de M me Lauth-Sand.

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