À CHARLES RIBEYROLLES.

Il accepta l’exil ; il aima les souffrances ;

Intrépide, il voulut toutes les délivrances ;

Il servit tous les droits par toutes les vertus ;

Car l’idée est un glaive et l’âme est une force,
Et la plume de Wilberforce

Sort du même fourreau que le fer de Brutus.

Ernest Hamel collabora à plusieurs journaux comme homme politique ; républicain, il combattit l’empire ; il écrivit quelques articles de critique littéraire, mais se distingua surtout par d’importants travaux historiques. Cette lettre fut insérée en 1860 en tête d’une étude : Victor Hugo, publiée par E. Hamel. La Femme. Musée Carnavalet. — Jean-Marie Carré. Michelet et son temps. Revue de France, 15 février 1924. Thécel, pseudonyme d’Édouard Lemoine. L’Indépendance belge, 26 novembre 1859. Cette lettre est citée dans le Courrier de Paris, L’Indépendance belge, 28 janvier 1860, à propos de la publication de Lui, par Paul de Musset. Mme Henri de Lacretelle venait de mourir. Louis Barthou, Les Amours d’un poète. George Sand avait, par Hetzel, fait savoir à Victor Hugo qu’elle serait heureuse et fière de se voir défendue par lui contre les attaques qui l’assaillaient de divers côtés ; puis, le 1er février, elle avait remercié Victor Hugo de la lettre adressée à Thécel, et publiée dans L’Indépendance belge. Gustave Simon. Revue de France, 1er décembre 1922. — Archives de M me Lauth-Sand. Inédite. — Charles Griffin était directeur du Dictionary of contemporary Biography. L’auteur de l’article biographique avait dit, tout en louant Le Dernier jour d’un condamné, que ce roman ne s’accordait pas en doctrine avec les autres œuvres de Victor Hugo. Communiquée par le British Museum. Inédite. Bibliothèque Nationale. Champfleury, dont l’œuvre touffue et diverse défie la nomenclature, collabora dès 1844 au Corsaire et à l’Artiste ; il fit jouer nombre de pantomimes, publia plusieurs études de critique d’art ; ses travaux si appréciés sur la céramique le désignèrent au poste de conservateur des collections du musée de Sèvres.
Dès ses débuts, Champfleury sollicita le patronage de Victor Hugo qui lui fut toujours dévoué, ce qui n’empêcha pas Champfleury d’écrire à Jules Troubat en 1869 : La décadence de Lamartine n’était rien à côté de celle d’Hugo. Il est vrai qu’en 1878, le 1er juin, après avoir lu le discours sur Voltaire, Champfleury écrit à son « cher maître » une lettre débordante d’enthousiasme. L’ère de la décadence était passée.
Champfleury venait de fonder Le Bulletin du romancier. Archives de la famille de Victor Hugo. Lettre reproduite dans Le Progrès de Port-au-Prince. Paul Chenay avait été chargé de graver le portrait de Victor Hugo, d’après la photographie faite en 1856 à Guernesey. Communiquée par M. Victor Déséglise. Inédite. En apprenant l’exécution Je John Brown, Victor Hugo avait aussitôt fait un dessin que Paul Chenay avait demandé à graver, qui fut exposé et qui obtint un grand succès. Tous les détails concernant ce dessin sont publiés dans Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Mme Paul Meurice, élève d’Ingres, avait envoyé à Mme Victor Hugo, pour sa vente de charité, une peinture représentant l’infante d’Espagne tenant une rose {La rose de l’Infante. La Légende des siècles.) Bibliothèque Nationale. Le Figaro, 10 mars 1928. Sur le Salon de 1859. — Revue Française, 20 juillet 1859. « ... La magnifique imagination qui coule dans les dessins de Victor Hugo, comme le mystère dans le ciel. Je parle de ses dessins à l’encre de Chine, car il est trop évident qu’en poésie, notre poëte est le roi des paysagistes. Méryon quitta la carrière de la marine pour se consacrer aux arts ; à partir de 1850, il exposa des dessins et des gravures des principales vues de Paris, il devint un maître aquafortiste. Inédite. Directeur du Théâtre du Cirque. Mario Proth, alors jeune journaliste, fit, après la chute de l’empire, partie du gouvernement de la Défense nationale en 1870. Bibliothèque Nationale. Inédite. Communiquée par la fille de Nefftzer. Les Jersiais avaient ouvert une souscription pour venir en aide aux Siciliens révoltés. Une adresse signée par cinq cents notables habitants de Jersey avait été envoyée à Victor Hugo pour le prier de revenir à Jersey pour prendre la parole en faveur de Garibaldi et de son entreprise. Lettre publiée dans Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Collection Louis Barthou. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Inédite. Communiquée par la librairie Cornuau. Maurice Clouard. — Notes sur les dessins de Victor Hugo. Inédite. Bibliothèque Nationale. Louis XIV et la révocation de l’Édit de Nantes. Les Quatre Vents de l’Esprit. La Révolution. Écrit en 1857, ce poème ne parut qu’en 1882. Musée Carnavalet. Jean-Marie Carré. Michelet et son temps.Revue de France, 15 février 1924. Inédite. Premier volume des Mémoires de Herzen, traduction de Delaveau. Voici le passage qui a provoqué la protestation de Victor Hugo :
« Les derniers jeunes gens qu’ait produits la France sont les Saint-Simoniens et les Fouriéristes. Quelques exceptions ne sauraient changer le caractère platement prosaïque de la jeunesse française actuelle. Escousse et Lebras se sont suicidés, parce qu’ils se sentaient jeunes dans une société de vieillards. Les autres se débattaient comme le poisson jeté sur un rivage boueux, jusqu’à ce qu’ils tombassent sur quelque barricade, ou se fussent laissé prendre à l’hameçon jésuitique.
Mais comme les droits de l’âge sont imprescriptibles, la plus grande partie des jeunes gens, en France, passent actuellement leur temps d’une façon artistique, c’est-à-dire que, s’ils sont pauvres, ils boivent dans de petits cafés, avec de petites grisettes du quartier latin ; ou dans de grands cafés, avec de grandes lorettes, s’ils ont de l’argent. Ce n’est point Schiller, mais Paul de Kock qui est leur héros ; ils épuisent à la hâte et assez misérablement leurs orces, leur énergie, tout ce qu’ils ont de jeune, et ils sont prêts… à être commis marchands. La période artistique de la jeunesse française ne laisse au fond du cœur qu’une seule passion, l’amour de l’argent, et tous les autres intérêts de la vie lui sont sacrifiés ; ces hommes pratiques se moquent des questions sociales, et méprisent les femmes par suite des nombreuses victoires qu’ils ont remportées sur les filles soumises par métier. »
Mémoires d’Herzen, tome Ier, traduction de Delaveau.
Communiquée par l’Institut d’Histoire sociale. Amsterdam. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Collection Édouard Champion. Le peintre Auguste de Châtillon exposa les portraits de Théophile Gautier, de Victor Hugo tenant son fils François-Victor (Maison de Victor Hugo). Invité à Fourqueux le jour de la première communion de Léopoldine, il fit un tableau représentant cette cérémonie. — Il publia un volume de poésies : À la Grand’Pinte, et une fantaisie qui le fit connaître : La levrette en pal’tot. — De 1830 à 1851, il fut reçu très cordialement par Mme Victor Hugo, qui l’aidait discrètement. Quand vint l’exil, Victor Hugo lui témoigna, en plus d’une circonstance, son amitié. Bibliothèque Nationale. livre sur le Brésil, il avait déjà publié Les Bagnes d’Afrique et Les Compagnons de la Mort. Brasil pittoresco, 3 volumes, 1859.

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