À Paul Meurice.

Hauteville-House 1er mars [1860].

Ah çà, je ne lâche pas prise, il nous faut vous, il nous faut madame Meurice, il nous faut un vrai versement de l’avenue Frochot dans la street Hauteville. Ma femme a dû vous le dire, et je vous préviens, ô mon doux et cher et noble ami, que je ne la crois pas capable de revenir sans vous.

Savez-vous qu’ici on improvise un théâtre, on joue la comédie, on invente des acteurs et on trouve des actrices. Ni plus ni moins qu’à Ferney en 1760 ; avec Voltaire de moins, mais avec l’océan de plus.

Quelle joie de vous avoir dans toutes ces petites fêtes ! Vous en seriez — non pas, — serez l’inspiration et la lumière.

À tout à l’heure donc ! je vous serre tendrement les mains.

Soy tuyo,

V.

Share on Twitter Share on Facebook