À Auguste Vacquerie.

17 novembre [1862].

Merci, cher Auguste, de votre splendide page sur la comète à propos des Misérables. C’est une admirable et charmante strophe. S’il y a du vrai dans ce que vous dites, je vous préviens que vous êtes destiné à donner de la besogne aux astres.

Vous avez, à ce qu’il paraît, la plus jolie Marguerite qu’il y ait, elle vous inspire une poésie exquise et vraie qui remplit vos lettres. Remerciez-la des rallonges qu’elle met à mon nom.

Vous êtes heureux là-bas sous vos beaux arbres. Moi je vais errer un peu, avant de rentrer à Guernesey. J’y serai dans un mois, et je m’y remettrai au travail. Je ne sais si vous pourrez lire mon gribouillage, je vous écris avec une épingle. Les mots plantent là les idées et passent à travers le papier. Pensez un peu à nous. Je vous aime de tout mon cœur.

V.

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