À Albert Lacroix.

10 janvier 1863.

Vous me demandez une réponse définitive ; mais cette réponse ne peut être qu’un ajournement pour vous comme pour tous les autres éditeurs qui veulent bien me faire des offres. Et voici pourquoi : — Je suis au seuil d’un très grand ouvrage à faire. J’hésite devant l’immensité, qui en même temps m’attire. C’est 93. Si je fais ce livre, et mon parti ne sera pris qu’au printemps, je serai absorbé. Impossibilité de publier quoi que ce soit jusqu’à ce que j’aie fini. Il m’est donc impossible de me lier. J’ai bonne volonté absolue, et pour vous c’est une affection véritable, mais vous voyez que je ne peux qu’ajourner. Si je ne fais pas ce volume, (Eheu ! labuntur anni), au printemps nous reparlerons.

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