À Auguste Vacquerie.

H.-H., 1er janvier [1863].

Voici, cher Auguste, un croquis de la Moselle. Nous avons tant parlé dans ce voyage de vous, si désiré et si regretté, qu’en somme il faut bien que vous en soyez un peu. Ceci vous représente le burg d’un chevalier voleur appelé Zorn. J’ai fait ce dessin dans le bac en passant la Moselle. Je le détache pour vous de mon carnet. C’est mon bonjour bon an. Vous avez été bien admirable pour moi cette année. Les Misérables vous doivent le jour autant qu’à moi. Je n’ai fait que faire le livre, vous, vous l’avez publié. Sans vous, et sans Meurice, en vérité, ce Léviathan n’eût pu être lancé à la mer.

Maintenant, à votre tour, la grande œuvre ! J’attends et j’applaudis dans mon trou.

Offrez mes vœux et mes hommages à toutes vos femmes, grandes et petites. Et je vous embrasse.

V.

Meurice est-il à Paris ? ou à Bruxelles ? Voudriez-vous lui transmettre ceci ?

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