À Auguste Vacquerie.

Dimanche, 7 h. du soir. [21 juin 1863.]

Cher Auguste, je vous écris sur la table où vous manquez, à côté d’un verre que je viens de vider à votre santé. J’ai porté, au milieu des acclamations du peuple, un toast au malicieux aventurier et au général des altérés. Puis je me suis attendri, et j’ai déclaré que j’étais profondément ému de la coopération d’Auguste Vacquerie au succès du charmant livre d’une charmante femme. L’émotion a gagné le peuple composé de Charles, Victor, Guérin, madame Julie et mademoiselle Lux, on a un peu larmoyé, on vous regrette, on vous désire, on vous aime, et je vous écris. À bientôt.

Victor H.

Ma femme me prend pour secrétaire, elle a les yeux un peu fatigués de son

voyage, et vous écrira demain.

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