À Paul Meurice.

Capellen (Rhin), 30 août.

Vous m’avez permis de vous dire le moment où j’approcherais de Heidelberg. Je vous tire donc la manche, mais bien doucement. Voyager avec vous est une joie complète ; d’un côté la nature éblouissante, de l’autre, votre esprit. Venez donc nous retrouver, si vous pouvez. Nous serons à Heidelberg du 3 au 5 septembre, plutôt, je pense, le 3 que le 5. Si vous y êtes, et si vous avez, quelques jours à vous, nous ferons un peu route ensemble dans cette voiture que vous connaissez, et où vous remplacerez M. A. Busquet qui nous quitte à Heidelberg.

Doux et cher ami, à bientôt donc, peut-être, je n’ose espérer tout à fait, mais faites pour le mieux.

Je vous embrasse.

On me dit qu’il n’y a que quinze heures de chemin de fer de Paris à Heidelberg.

Share on Twitter Share on Facebook