À Auguste Vacquerie

H.-H., 17 janvier [1865].

Un mot in haste. Ceci, cher Auguste, servirait le gouvernement dans la petite affaire de mon répertoire interdit, et non moi. Ce serait l’avortement de la question. Elle ennuie un peu le gouvernement, et puisqu’elle est pendante, qu’elle reste pendante. C’est mon avis, c’est notre avis, ce sera, je pense, aussi le vôtre. Lisez cette lettre à Beauvallet, et soyez assez bon pour la lui transmettre. Je ne doute pas que vous l’approuviez. Il serait utile, je crois, qu’elle parût dans les journaux qui ont publié la nouvelle, Le Temps, La Presse, etc. Je confie le tout à votre sûre et douce amitié.

V.

Mon pauvre cher Victor et sa bonne mère partent demain pour Bruxelles. Me revoilà triste, hélas ! car la famille est un gros morceau du cœur.

Si vous avez le temps de voir Beauvallet, et d’achever l’explication de ma lettre par quelques paroles, ce serait, je crois, excellent.

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