À François-Victor.

H.-H. Dimanche [22 janvier].

Mon pauvre Victor, mon enfant bien-aimé, calme et apaise ton pauvre cœur. J’espère que Bruxelles te fait déjà du bien. J’attends mardi une lettre de toi me donnant de bonnes nouvelles.

Tous les journaux, même le Times, ont mis mon allocution. Je t’ai envoyé mon manuscrit par Lacroix. Tu recevras en même temps que lui les numéros du Star et du Mail and Telegraph. La sympathie et l’émotion sont universelles ici.

Mes trois bien-aimés qui êtes là-bas, je vous serre sur mon cœur. À bientôt.

V.

Remets ce mot à M. Lacroix. J’écris in haste.

Et je t’embrasse encore, mon doux et cher fils.

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