À Auguste Vacquerie.

H.-H., 30 Xbre [1865].

Je pense comme vous de l’article de M. E. des Essarts. Je lui écrirai, mais que j’eusse été ravi de lire votre lettre. Je suis bien bêtement attaqué, mais être défendu par vous ! comme cela redouble le prix de l’attaque. Comme j’aime mes ennemis puisque vous êtes mon ami !

Suis-je énormément indiscret en vous priant d’être, avec Meurice, ce que vous fûtes pour Les Misérables, cette fois en faveur des Travailleurs de la mer. Ideo precor. Voici que Claye va imprimer. — Les quatre premiers livres sont l’exposition. À partir du livre V (le Revolver) commence le drame, qui, sans temps d’arrêt et tout d’une haleine va jusqu’à la fin. Je crois qu’on ne regrettera pas les quatre premiers livres de préparation. Je pense que vous serez content quant au succès.

Les temps qui viennent feront ce qu’ils pourront de mes livres et de moi ce qu’ils voudront. Mais pour vous, je veux le succès ! Et votre prochaine œuvre l’aura, j’en réponds.

Encore un mot. Voici un pont des goths que je vous envoie. Je vous ai déjà envoyé un pont des mores. Ce sont mes souvenirs d’enfance et d’Espagne. En voulez-vous ?

Inédite. Extrait de journal collé sur la lettre : — « Dans un temps comme le nôtre, il n’y a pas de petits faits, et tout ce qui émane du gouvernement a une signification qu’il ne faut ni exagérer ni méconnaître. Nous attachons donc une certaine importance à l’autorisation donnée à M. Beauvallet, par M. Duruy, de lire aux conférences de la rue Cadet : Hernani, Le Roi s’amuse, et les autres drames de Victor Hugo... Mais si M. Duruy croit, avec raison, que Don Carlos, Triboulet, François Ier et tous les personnages mis en scène par le poëte peuvent être, sans danger, présentés au public, pourquoi l’autorité paraît-elle penser qu’il n’en serait pas de même au théâtre, et pourquoi ne peut-on jouer les pièces qu’il est permis de lire publiquement ? Quand donc laissera-t-on à la Congrégation de l’Index ces procédés d’un autre âge ? » Bibliothèque Nationale. La fiancée de François-Victor, Mme Émily de Putron, était morte le 14 janvier ; le 18, Mme Victor Hugo avait emmené son fils à Bruxelles pour le soustraire aux émotions de l’enterrement. Victor Hugo avait prononcé sur la tombe une allocution dont il avait envoyé le manuscrit à François-Victor. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. L’autorisation pour la lecture publique d’Hernani fut retirée au dernier moment, et Beauvallet remplaça Hernani par Cinna. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Adèle était, à cette époque, à Halifax. Cette lettre concernait Adèle, mais ne connaissant pas l’anglais, Victor Hugo ne pouvait en savoir le contenu. Bibliothèque Nationale. Inédite. Autre lettre en anglais, datée d’Halifax. Bibliothèque Nationale. César Beccaria, publiciste italien, lutta contre les iniquités de la justice criminelle et fut l’adversaire acharné de la peine de mort. Son écrit le plus célèbre est le Traité des délits et des peines. Nos philosophes français l’admiraient sans réserves. 'Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Les Travailleurs de la mer. Rogeard, ancien combattant du coup d’État, venait de publier Les propos de Labienus, violente critique du régime impérial. La lettre de Victor Hugo à Rogeard est publiée dans le Reliquat de Pendant l’exil. Édition de l’Imprimerie Nationale. Bibliothèque Nationale. Inédite. La souffrance d’un amour malheureux portait Adèle à se rendre partout où M. Pinson était envoyé par ses chefs. Elle espérait toujours que, touché par cette persévérance, il l’épouserait. Bibliothèque Nationale. Inédite. Jules Janin ne fut élu qu’en 1871. Collection de M. Moulin. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. La Grève de Samarez, dont la première livraison est enregistrée le 2 mai 1863 dans la Bibliographie de la France, fut publiée en deux volumes, la plus grande partie du second n’est qu’une violente attaque de la philosophie de Victor Hugo. Quelques coups de griffe à Vacquerie. Bibliothèque Nationale. Inédite. Deux ans après avoir envoyé ces vers à Victor Hugo, Jean Aicard publia son premier volume : Les Jeunes croyances ; il avait dix-neuf ans. Alors, de 1867 à 1919, se succédèrent poésies, romans (le plus lu actuellement est Maurin des Maures), à-propos, études, drames, comédies (la plus applaudie, Le Père Lehonnard, connut un grand succès dans toute l’Europe et entra, en 1889, au répertoire de la Comédie-Française). — Communiquée par M. Léon de Saint-Valéry. La France sous le régime bonapartiste. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Réponse à la souscription demandée pour l’édition d’un livre : L’œuvre privilégiée d’un mourant. Antony de Menou mourut en 1865. Collection de M. Pauley. Inédite. Lettre et réponse sont publiées dans Actes et Paroles. Pendant l’exil. La lettre du Gonfalonier de Florence est reproduite dans l’historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Les Travailleurs de la mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. L’auteur fait allusion à Jean Valjean sortant du bagne et repoussé de partout. Le Figaro. 9 juin 1865. La Revue, octobre 1903. La Presse, 27 juin 1865. Du 14 juin 1865. Dumas y protestait contre la suspension de ses conférences, suspension provoquée par ses paroles sur Victor Hugo. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.< Inédite. Premier titre des Travailleurs de la mer. Plusieurs titres des livres ont été modifiés. Il s’agissait de la comédie : Mangeront-ils ? Collection Louis Barthou. Lettre reliée dans un exemplaire des Travailleurs de la mer. Inédite. Bibliothèque Nationale. Le Phare de la Loire avait demandé à Victor Hugo son adhésion à une souscription organisée pour offrir à la veuve de Lincoln une médaille commémorative. C’est Charles-Louis Chassin qui avait eu l’idée de cette souscription que Le Phare de la Loire organisa. Le Phare de la Loire, 2 août 1865. Archives de la famille de Victor Hugo. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Archives de M me Lauth-Sand. Les Chansons des rues et des bois. Collection de M me Paignard. — Henri Girard, Émile Deschamps. Giornale d’Italia, Rome. (Coupure de journal sans date.) Auguste Villemot, journaliste, écrivit la plupart de ses articles dans Le Figaro, et publia quelques livres de critique. Le Temps du 5 novembre 1865. Communiquée par M. Matarosso, libraire. Inédite. Mme Victor Hugo avait loué des meubles à Bruxelles pour s’y installer après la mort d’Émily de Putron, François-Victor ne voulant pas revenir à Guernesey. Bibliothèque Nationale. Inédite. Suivent les comptes. Bibliothèque Nationale. Article du 24 novembre 1865 sur Les Chansons des rues et des bois. Archives de M me Lauth-Sand. Inédite. Bibliothèque Nationale. La Presse, 7 décembre 1865. Collection Paul de Saint-Victor. Albert Lacroix venait de perdre un enfant. Sur Les Chansons des rues et des bois. Aubertin, journaliste, professeur, maître de conférences à l’École Normale, a publié plusieurs livres sur la littérature française. Travailleurs de la mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Philippe Burty avait envoyé à Victor Hugo le portrait de sa fille avec ces lignes : « Ne sachant comment vous remercier, je vous envoie le portrait de ma petite fille, un joli poëme blond et rose qui a été ébauché il y a cinq ans. Elle s’appelle Madeleine. Elle est fine comme le parfum de l’ambre ». 25 novembre 1862. La Revue, octobre 1923. Inédite. Suivent les comptes de ménage. Bibliothèque Nationale. Inédite. Suivent les comptes. Bibliothèque Nationale. Inédite. Chapitre Préliminaire. Collection Louis Barthou. Inédite. Emmanuel des Essarts, professeur de rhétorique et de littérature française, laissa plusieurs ouvrages de critique et quelques volumes de poésies. — Bibliothèque Nationale.

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