À Charles. — À François-Victor.

H.-H., Dim. 30 Xbre [1866].

Mes enfants bien-aimés, je commence par vous embrasser tous les trois — tous les quatre — tendrement. Maintenant, causons. — Charles, Hetzel m’a retenu les mille francs que tu lui devais. Il s’est dit autorisé par une lettre de toi à se payer sur moi, et il l’a fait. Tu devais me rembourser à 50 francs par mois, mais je viens de lire ta lettre, mon Charles, et je te fais don de ces mille francs. Je continuerai de te payer ta pension sans retenue.

Victor, je ne veux rien t’acheter, et je veux tout te donner. Tu dois neuf cents francs. Je les paierai. Je te donne ces neuf cents francs, et toi aussi, tu continueras de recevoir ta pension tout entière. Quant à tes livres, je les accepte, non pour moi, mais pour la bibliothèque de Hauteville-house, qui est à vous, afin qu’un jour ces livres, si tu en as besoin, te rappellent ici. — Tels sont mes verdicts.

Mes embarras et ma surcharge à cette fin d’année ont été tels que me voilà, moi aussi, avec des dettes de tous les côtés. J’y ferai face ; mais malheureusement le roman ne sera pas prêt.

À cause des fermetures de banque et des intermittences de poste je ne pourrai vous envoyer d’argent que mercredi 2 janvier. Vous recevrez en conséquence le 4 ou le 5 une traite sur Paris de 1 800 fr. Je continue de recommander à Alice le délabrement de mes finances.

Charles, le vers de Marion de Lorme est toute une histoire. Je l’avais fait ainsi :

Hélas ! que diraient ceux qui me voyaient si gaie

Mme Dorval a trouvé plus dans sa voix de dire :

Ah ! qu’est-ce qu’ils diraient ceux qui m’ont vu si gaie

Grosse faute. Tu as raison. Et l’on a imprimé sur son rôle où elle avait fait l’incorrection, la correction, de sa main. Cela m’a échappé. Je rectifierai, si j’en ai le temps. Sinon, vous rectifierez, vous, dans l’édition princeps que vous ferez après ma mort. Continue-moi, mon Charles, ces excellentes revisions de mon vieux texte altéré par les imprimeurs et les copistes.

5 heures du soir. Je n’ai plus que le temps de fermer cette lettre. La grosse mer apporte et remporte en hâte le packet.

Je reçois à l’instant la nouvelle que les yeux de votre mère vont on ne peut mieux. Elle n’attend pour partir que la permission du médecin. — Je finis cette lettre comme je l’ai commencée, par un tendre embrassement.

Inédite. Bibliothèque Nationale. Proudhon vécut et mourut pauvre. Le père du socialisme, comme le désigne Jacques Bourgeat, poursuivit à travers les luttes, les condamnations, les injures, l’œuvre qu’il jugeait utile à l’humanité. Sa doctrine, exprimée pour la première fois en 1839, dans un concours organisé par l’Académie de Besançon, affirme ses aspirations vers l’égalité sociale, vers l’indépendance morale de chacun ; dans son mémoire : Qu'est-ce que la propriété ? — il conclut : La propriété, c’est le vol.
Victor Hugo en exil donna crédit à des bruits fâcheux qui, s’ils étaient exacts, suffiraient à déshonorer la mémoire de Proudhon.
Marquis de Massa, très assidu aux fêtes de Compiègne et de Saint-Cloud, et volontiers organisateur des plaisirs de Leurs Majestés. Gustave Simon. Victor Hugo et Louise Colet. Revue de France, mai-juin 1926. Boué de Villiers, rédacteur-gérant de L’Union républicaine de l’Eure. Le Progrès. Bordeaux. 1er mars 1866. Inédite. Le manuscrit des Travailleurs de la Mer. L’Archipel de la Manche. « Il y a risque en effet à la publication immédiate. C’est alourdir le roman d’un document, curieux, mais étranger au drame.
Pourtant j’aime mieux le risque actuel que le risque éventuel. Je puis mesurer le premier, non le second. Du moment où le manuscrit n’est plus en mes mains seules, il peut lui arriver des aventures. Une indiscrétion d’un commis de la maison Lacroix, ou même d’un associé, suffit. Je puis voir paraître brusquement cette chose dans une revue, dans un journal, dans Le Figaro, que sais-je ? par fragments ou autrement. Cela peut me tomber sur la tête au moment où je garderai systématiquement le silence, et de la façon la plus inopportune. J’exècre les épées de Damoclès.
Il me faut ou la publication immédiate (malgré ses inconvénients) ou la publication avec la deuxième édition bonne et utile, avec l’avis du don gratuit aux premiers acheteurs (voir la note de l’autre page) — ou enfin la restitution immédiate de ce chapitre préliminaire entre vos mains. »( Note de Victor Hugo.)
« Notez ceci : Sans cette distribution, on punirait les premiers acheteurs de leur empressement.
Nul rapport avec le précédent de N.-D. de Paris. Il s’agissait pour N.-D. de Paris d’une augmentation d’un volume, mêlée au texte même, quatre ans après la première édition, écourtée par la faute de Gosselin.
Avec un tirage de 2 000 à part du Chapitre préliminaire (ce n’est qu’un peu de papier) on satisferait le public, et l’on donnerait un bon exemple en librairie. Bonne réponse à une condamnation. » (Note de Victor Hugo.)
Collection Louis Barthou. Lettres à Philippe Burty. La Revue, octobre 1903. Sans signature. Une deuxième condamnation fut prononcée en effet contre Lacroix (un an de prison et 1 500 francs d’amende); l’associé de Lacroix, Verboeckhoven, fut condamné à 1 500 francs d’amende, et l’imprimeur, Poupart-Davyl , à trois mois de prison et 300 francs d’amende. Les Travailleurs de la Mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. « Pauvre Albert Glatigny ! la mauvaise chance le poursuivit toute sa vie, et malgré son réel talent de poëte, il ne connut jamais le succès. Les Vignes folles, écrites à vingt ans, ne furent publiées qu’en 1860 ; il en avait fait paraître quelques vers dans les journaux ; on l’imprimait, mais on ne le payait pas. L’illustre Brizacier, pièce fort intéressante dans laquelle Glatigny s’était peint lui-même, ne fut représenté qu’après sa mort. Il admirait passionnément Victor Hugo qui ne lui refusa jamais son appui, et même, après la mort du poëte, obtint pour sa veuve une pension.

Communiquée par le British Museum, Londres. — Voici la lettre qui annonçait à Victor Hugo l’envoi du drame Chastelard :

« Aug. 10/65.

« Monsieur,

« Vous avez peut-être oublié, parmi tant de choses plus importantes qui doivent vous occuper, que vous avez bien voulu, il y a maintenant deux ans, accepter la dédicace du livre auquel je travaillais encore ce temps-là. C’est ce livre que je vous envoie aujourd’hui.
« Ce n’est qu’une œuvre de collégien que je vous dédie ; mais puisque vous avez trouvé dans les articles imparfaits et tronqués que j’ai pu publier sur Les Misérables, quelque chose qui ne vous a pas déplu, j’espère que vous recevrez avec la même bonté le livre que j’ose enfin vous offrir. Croyez au moins que si j’avais quelque chose de meilleur à vous envoyer, je ne vous enverrais pas une œuvre d’adolescent. Peut-être ferai-je mieux à trente ans ; mais en attendant j’ai voulu vous donner ce que j’ai de mieux. S’il y a dans ce livre, comme on m’a dit à Paris et à Londres, quelque chose de bon, c’est à vous que je le dois (*). Grâce à vous, je sais au moins qu’il y a une page qui ne périra pas : c’est celle qui porte votre nom.
« Recevez, monsieur, l’assurance de ma profonde admiration et de ma reconnaissance éternelle.

« Algernon Swinburne. »

(*) Les lignes en italiques sont rayées.

Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Le 25 janvier 1866, Emmanuel des Essarts écrivait à Victor Hugo pour lui demander une recommandation près de Lacroix, chez qui le manuscrit de La Révolution littéraire était déposé. Bibliothèque Nationale. Inédite. Collection Louis Barthou. Brouillon relié dans le manuscrit des Actes et Paroles. Pendant l’exil Reliquat. Bibliothèque Nationale. Inédite. Publié en 1865. Collection Nadar. Inédite. Victor Foucher venait de mourir le 3 février 1866. Suivent les comptes. Bibliothèque Nationale. Inédite. Communiquée par M. le baron de Villiers. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. L’immense triomphe de M. Ponsard, Le Lion amoureux représenté le 18 janvier 1866. Collection Louis Barthou. Inédite. Bibliothèque Nationale. Dans une lettre datée du 22 février 1866, Millaud, directeur du Petit Journal et du Siècle, offrait à Victor Hugo un demi-million pour avoir l’autorisation de publier en feuilletons Les Travailleurs de la Mer dans Le Siècle ; il comptait avec cette publication faire lui-même cinq cent mille francs de bénéfice. (Les Travailleurs de la Mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.) La Presse, 5 mars 1866 ; lettre publiée ensuite dans Les Travailleurs de la Mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Louis Ulbach était parti de Paris pour aller présenter à Victor Hugo Villemessant et Dumont, rédacteur en chef et directeur de L’Événement et lui offrir, pour la publication des Travailleurs de la Mer en feuilletons cent mille francs comptant. À Saint-Malo ils avaient été retenus par le temps et n’avaient pu atteindre Guernesey. Louis Ulbach avait donc écrit ces propositions à Victor Hugo. Les Travailleurs de la Mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Les Travailleurs de la mer. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Les Travailleurs de la Mer. Le Soleil. La Presse, février 1902. Inédite. Le Lion amoureux. Bibliothèque Nationale. Inédite. Paul Meurice entrevoyait la possibilité de fonder, avec Millaud, un nouveau journal où Charles, Victor, Vacquerie et lui-même, auraient accès et participeraient aux bénéfices ; il voyait le lancement fructueux et rapide si la primeur de L’Archipel de la Manche était réservée aux abonnés. Mais il restait toujours cette question de la prime à servir à tout acheteur de la première édition des Travailleurs de la Mer. Guérin était, à la librairie Lacroix, chargé des envois. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Mme Drouet, qui habitait Hauteville-féerie, et Mme de Putron, mère de la fiancée de François-Victor morte l’année précédente. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Albert Wolff collabora d’abord à La Gazette d’Auffbourg, vers 1857, il y envoyait des lettres sur le salon de peinture ; puis il entra au Figaro, et écrivit de temps en temps des articles à L’Événement. Il y protesta contre Hetzel qui, de passage Bade avec Victor Hugo, avait voulu assurer le plus possible la tranquillité du poète en cachant de son mieux sa présence à Bade. L’Événement, 29 mars 1860. Collection Louis Barthou. Conférencia, 15 février 1921. Inédite. Bibliothèque Nationale. Albert Wolff avait, dans L’Événement du 28 mars 1866, assez malmené le dernier drame de Paul Meurice, Fanfan la Tulipe. M. Lacroix venait de vendre au Soleil le droit de publier en feuilletons Les Travailleurs de la Mer. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Feuilleton sur Les Travailleurs de la Mer. La Presse, 4 avril 1866. Collection Paul de Saint-Victor.

Inédite. — Note de Victor Hugo : « Lettre profondément touchante et intéressante que je t’envoie. Tu pourras la citer dans quelque page émue ». (Envoyée à Madame Victor Hugo, le 24 avril 1866.)

Paris, 2 avril 1866.

Monsieur,

Un enfant de quinze ans vient de mourir. Nous l’avons mis en terre le jeudi saint. Jeune par l’âge, il était homme par l’intelligence, il était poète par le cœur.
Sur son lit de mort il a demandé à sa pauvre mère que l’on mît avec lui dans le cercueil une photographie de vous qui étiez pour lui presque un Dieu. Ce dernier vœu a été accompli et votre image repose sur la dépouille de celui qui vous aimait tant.
Cet enfant que vous ne connaissiez pas s’appelait Gaston. Sa mère désolée s’appelle Mme Lallemand et demeure rue des Martyrs , 28.
Voilà, Monsieur, ce que je voulais vous dire et il n’a pas fallu moins que cette circonstance pénible pour que j’ose vous écrire.
Je profite de cette occasion pour me dire, moi aussi, votre profond admirateur et je vous prie de recevoir l’assurance de mon respectueux et inaltérable dévouement.

Mirambeau.

Communiquée par M me Veuve Bertin. Inédite. Les Travailleurs de la Mer. Paul Foucher. Bibliothèque Nationale. Archives de la famille de Victor Hugo. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Il s’agit du drame : Mille francs de récompense, publié dans l’Édition de l’Imprimerie Nationale. Théâtre inédit. Bibliothèque Nationale. Inédite. El Derecho y la Fuerza, poème philosophique dédié à Victor Hugo. Brouillon relié dans le Reliquat de Pendant l’exil. Bibliothèque Nationale. Inédite. Communiquée par M. Léon de Saint-Valéry. Verlaine publia ses premiers vers dans la Revue du Progrès en 1863 ; il collabora à plusieurs revues et donna quelques-uns de ses Poèmes saturniens au Parnasse contemporain ; Les Fêtes galantes et La Bonne Chanson le révélèrent et les volumes suivants le consacrèrent. Un scandale sur lequel nous n’insisterons pas fit un bruit fâcheux autour de son nom et provoqua son divorce. À partir de 1889, il erra d’hôpital en hôpital et mourut le 8 janvier 1896. En 1858, Paul Verlaine, alors élève de quatrième, avait dédié et adressé à Victor Hugo un sonnet et une lettre (Gustave Simon, Revue de France, 1er octobre 1924). Nous n’avons pas la réponse de Victor Hugo ; mais une correspondance suivie s’engagea en 1866 et se poursuivit jusqu’en 1873 ; Victor Hugo s’y montre affectueux, encourageant et consolateur dans les moments douloureux ; Verlaine déférent, admirateur enthousiaste et presque filial… Il devait renier tous ces beaux sentiments en 1887 dans Les Mémoires d’un veuf ; on y lit en effet : « ... tout ce qui part des Châtiments, Châtiments compris, m’emplit d’ennui, me semble turgescence, brume, langue désagrégée, monstrueuse improvisation, bouts rimés pas variés, facilité déplorable ». J’en passe, et des meilleurs. Poèmes Saturniens. Collection Louis Barthou. Cuvillier-Fleury, en posant sa candidature à l’Académie Française avait, pour remplacer la visite traditionnelle, écrit à Victor Hugo. Archives de la famille de Victor Hugo. Lacaussade, poète de l’île Bourbon, jugeait, dans une Ode à Victor Hugo, l’œuvre lyrique entière, de 1822 à 1865. Lettre du 6 janvier 1866. Collection Louis Barthou. Inédite. Victor ne pouvait se résigner, depuis la mort d’Émily de Putron, à retourner vivre à Guernesey. Collection Louis Barthou. Inédite. Bibliothèque Nationale. Communiquée par M. Andrieux. Inédite. Communiquée par M. Léon de Saint-Valéry. Robert Burns, poète écossais, chanta la gloire de sa patrie dans des poëmes qui sont restés célèbres en Écosse. Bibliothèque Nationale. Gringoire, comédie représentée au Théâtre-Français, le 23 juin 1866. Baudelaire était au plus mal. Inédite. Bibliothèque Nationale. Cette lettre a été publiée dans Actes et Paroles, Pendant l’exil, mais sans nom de destinataire ; elle forme le deuxième chapitre de l’année 1866 sous le titre : Bradley, Lettre à un ami. Nous préférons la donner telle qu’elle a été écrite à Alfred Asseline qui l’a reproduite dans son : Victor Hugo intime. Calcraft était le bourreau de Londres. Bradley, assassin, avait été condamné à la pendaison. La reine avait rejeté son pourvoi. Mais depuis cinquante ans on n’avait fait aucune exécution dans Jersey et il y avait division parmi les habitants, les uns pour, les autres contre la peine de mort. L’Étoile belge, 8 août 1866. Inédite. Archives Spoelberch de Lovenjoul. Le livre de Banville paru en 1866 a pour titre : Camées parisiens et contient en deux pages charmantes le portrait de Victor Hugo et de Mme Victor Hugo. Le 27 juillet, à la demande de son cousin, Alfred Asseline, Victor Hugo avait public, dans les journaux étrangers, une lettre demandant la grâce de Bradley, condamné à mort. Il ne l’avait pas obtenue. Cette lettre, insérée dans Actes et Paroles, Pendant l’exil, parut sans nom de destinataire, le tutoiement avait été supprimé. Alfred Asseline, Victor Hugo intime. Comédie en 3 actes, écrite en collaboration avec Maurice Sand, et représentée au théâtre du Vaudeville, le 12 août 1866. Archives de Madame Lauth-Sand. Jules Claretie, romancier, dramaturge, fut avant tout un journaliste. Tout jeune, il collabora au Nain jaune, au Diogène, à L’Événement de 1866, à L’Avenir National, à L’Artiste, à La France où il signa Olivier de Jalin, puis au Figaro. En 1885, il devint administrateur du Théâtre-Français et le resta jusqu’à sa mort. Il inaugura en 1881 la série hebdomadaire de La Vie à Paris. L’Événement, 19 août 1866. Un assassin ; la 3e édition porte le titre : Robert Burat. Collection Jules Claretie. Inédite. Il s’agissait d’une biographie de Victor Hugo écrite par Jules Claretie et illustrée par Bertall. Collection Jules Claretie. Entre l’éditeur Lacroix et Victor Hugo qui devait écrire l’introduction de Paris-Guide projeté pour l’exposition de 1867. Paul Meurice, qui avait eu l’idée de cette publication, devait alors en avoir la direction générale. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Ph. Burty, chargé de la partie artistique de Paris-Guide, avait demandé un croquis de Victor Hugo. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Publiée en partie dans Paris. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. M. Lozes-Préval avait fait un monologue en vers sur le Dernier jour d’un condamné. Communiquée par les héritières de Paul Meurice. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Le Fils, représenté le 30 octobre 1866, au Théâtre-Français. Bibliothèque Nationale. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Bibliotbsque Nationale. Archives Spoelberch de Lovenjoul. Inédite. Bibliothèque Nationale. Collection Louis Barthou. Paris. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. L’insurrection de Candie avait été noyée dans le sang, et dès le 14 novembre les insurgés avaient fait appel à Victor Hugo, le suppliant de plaider leur cause. Le 18 novembre, Victor Hugo écrivait au rédacteur du journal L’Orient, déplorant d’avoir été averti trop tard. « Mais non, il n’est pas trop tard, il y a encore des vivants à défendre » proteste le rédacteur en chef en adressant une nouvelle et pressante demande d’intervention. Le 2 décembre, Victor Hugo écrit et public la lettre qui forme le chapitre 3 de l’année 1866 : La Crète, Actes et Paroles. Pendant l’exil. Inédite. Bibliothèque Nationale. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Communiquée par les héritières de Paul Meurice. Collection Louis Barthou. Paris. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Gustave Doré, plus célèbre encore comme illustrateur que comme peintre, laisse une œuvre considérable. Les Travailleurs de la mer sont le seul roman de Victor Hugo que Gustave Doré ait illustré. Le groupe si vivant qui décore le monument d’Alexandre Dumas prouve que Doré était aussi un sculpteur de grand talent. Gustave Doré, par Édouard Tromp, 1932. Paul Meurice avait eu l’idée du livre Paris-Guide : il en avait donné le plan, les divisions et avait même décidé plusieurs écrivains illustres à y collaborer : Michelet, George Sand, Littré, etc. Lacroix l’avait prié de remettre tout son travail préparatoire à Louis Ulbach qui devenait le directeur de l’entreprise. Les sujets qui auraient pu être traités par Paul Meurice furent distribués à d’autres, Paul Meurice n’avait donc plus qu’à se retirer. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Les éditeurs de Paris-Guide publié pour l’exposition de 1867 et dont Victor Hugo avait écrit l’introduction avaient demandé à François-Victor un article sur la Place Royale. Quatrevingt-treize. Un mot illisible. Mes Fils. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. Bibliothèque Nationale. Inédite. L’Homme qui rit. Cette lettre n’ayant pas encore été, lors des réimpressions de Marion de Lorme, déposée à la Bibliothèque, la faute a été maintenue dans toutes les éditions. Bibliothèque Nationale.

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