À Auguste Vacquerie.

H.-H., 18 mars.

Cher Auguste, M. Philippe Burty m’envoie un splendide sonnet de vous, Éclipse qu’il me demande de traduire en dessin, comme si vous n’étiez pas à la fois le poëte et le peintre. Je recule comme bien vous pensez, et voici ma réponse que je vous prie de transmettre à notre excellent ami M. Ph. Burty. Vous m’approuverez aussi de ne pas faire la préface qu’il me demande. Quelle bonne et charmante lettre vous m’avez écrite et comme vous descendez gracieusement à ces détails de ménage ! Il y a un bon de 300 fr. sur Meurice que ma femme oublie (envoyés avant son départ), mais ne lui en parlez pas, je vous prie. — On m’a demandé de Venise de m’associer à la fête funèbre de Manin. J’ai répondu ceci. J’ignore si la chose peut paraître dans les journaux français. Je vous l’envoie en tout cas. — À quand Faust ? Ne nous faites pas trop languir.

Merci de m’avoir envoyé ces très bons feuilletons de ce journal catholique sur Hernani.

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