À Auguste Vacquerie.

Dimanche 12 [juillet 1868]. H.-H.

Cher Auguste, vous connaissez M. de Pêne, rendez-moi le très grand service de le voir vous-même et de lui remettre cette lettre (lisez tout, y compris la chose sur G. Flourens que vous approuverez, je pense). M. de Pêne a été charmant pour moi, soyez charmant pour lui de ma part, mais, sans le blesser en rien, dites-lui bien, preuve en main, qu’il m’est impossible de coopérer, d’une façon quelconque, à un journal politique. Si le Gaulois est politique, même une simple communication littéraire serait impossible. Elle me ferait manquer à mon engagement. Je m’y suis publiquement engagé. Une nuance politique suffit pour qu’un journal cesse d’être littéraire, et je devrais absolument m’abstenir. La lecture de la lettre vous mettra au fait de tout. Je confie cette délicate affaire à votre admirable amitié. Tuus.

V.

Expliquez au recommandé de M. Legault la réserve qui m’est imposée.

Et encore merci.

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