À Paul Meurice.

H.-H., 10 juillet.

Moi tous les jours. Je viens de lire votre préface. Page haute et profonde. Il est du bâtiment, mot charmant en même temps que grand mot. Chemin faisant, par le poëte, vous prouvez Dieu. Vous êtes un lumineux Chevalier de l’esprit. Je demande le plus tôt possible la fin de la série. Je reviens à Césara encore une fois. Leur dernière nuit d’amour, que c’est beau et douloureux.

Voulez-vous être assez bon pour remettre à Charles le plus tôt que vous pourrez, pardon de mon importunité, 1 500 francs avec le petit mot que voici. Je vous demande la permission de tirer directement sur vous par la banque de Guernesey pour les 1 500 fr. restant sur les 3 000. — M. Mario Proth m’a envoyé son Astrée, mais non son adresse. La savez-vous ? Voulez-vous lui transmettre ceci ? — Pardon, merci. Merci, pardon. Je vous serre dans mes vieux bras.

V.

Vacquerie et Charles vont partir. Ruy Blas va se retrouver dans vos mains. Où peut-il être mieux ? - À bientôt, n’est-ce pas ? — Je ne crois pas du tout à Ruy Blas, ainsi joué. Ce gouvernement dira non.

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