À Monsieur Petit de Latour.

Hauteville-House, 27 novembre 1868.

À en juger par la table des matières, votre travail, monsieur, est complet, et sera de la plus haute utilité. Je sens en vous un noble et bon cœur. Vous avez sauvé une tête par votre parole. Vous en sauverez beaucoup d’autres par votre livre. Ne me le dédiez pas ; dédiez-le à Jésus-Christ, d’où vient toute douceur. L’homme, hélas ! n’a pas encore compris le crucifix ; le crucifix abolit l’échafaud.

Je n’ai pas le temps d’écrire une préface ; car, pour moi, les devoirs se multiplient et les années s’abrègent. Si vous jugez à propos de publier cette lettre avec votre livre, elle est à vous, faites.

Croyez à ma plus cordiale sympathie.

Victor Hugo.

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