À Paul Meurice.

H.-H., 19 avril.

Il reviendra. Oui, j’y crois. Cette foi que j’ai, votre tendre parole la fortifie. Qu’il était charmant, ce doux être ! Je crois voir au-dessus de moi sa petite âme. J’entends dans l’invisible son bruissement d’oiseau céleste. Je le redemande à Dieu. Hélas ! par moments, je suis accablé. Ne le dites pas à ma pauvre chère femme. Il m’est impossible de voir dans les sentiers d’ici passer les petites voitures où il y a des enfants. Cela me rappelle Georges dans son carrosse que je traînais sur le boulevard de Bruxelles. Aimez-moi.

V.

Voici mon portrait pour M. Serrière. Remerciez-le et félicitez-le. Le VH en Zélande de Charles a grand succès. C’est bien juste. Et votre roman ? Il me charmera et me consolera.

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